March Moto Madness, ce n’est pas que pour les gonzesses.

Avec Laurie, on a bien rigolé !

Non ! C’est aussi pour les filles ! 🙂

La preuve avec cette bien belle nouvelle édition du March Moto Madness qui s’est déroulée ce week-end et qui a vu sa fréquentation féminine augmenter de, allez… 50%, avec j’dirais comme ça, à vue de masque crotté, pas loin de 10 filles sur une centaine de gaillards !

Ouep, les poules font définitivement leur entrée dans le poulailler de Cocoricorando et c’est tant mieux.

J’ai ainsi eu le plaisir de rencontrer Sonia et Axelle avec leurs superbes machines. Deux petites 125 aussi sympathiques que leurs propriétaires qui venaient mettre pour la première fois leurs pneus dans la terre. Bravo les filles, vous avez diablement bien assuré !

Sonia et Axelle et leurs superbes 125 restaurées par elles-mêmes !
Il y avait également Karine, sœur de moto avec sa belle Honda 250 CRF L venue spécialement d’Epernay pour s’amuser elle aussi.

Et puis d’autres filles, avec qui  je n’ai pas eu le temps de discuter car nous étions là pour rouler, n’est-ce pas ?  
Et pour rouler, au March Moto Madness, il y a de quoi faire ! 
Pour le programme 2018, nos Ch’ti poulets de Cocoricorando ont, une fois encore, bien préparé les choses avec un accueil chaleureux, une organisation parfaite et surtout un terrain de jeu génial.
Tous les manèges, soit une dizaine, étaient ouverts à tout(e)s pour le plus grand plaisir des débutant(e)s comme des plus aguerri(e)s. 
Je ne reviendrai pas sur les noms des différents espaces, qui du « gnome » au « serpent magique » en passant par les « lucioles » te font croire que tu es chez Walt Disney, mais tout simplement sur la diversité des terrains qui permet vraiment de s’éclater.

Rhooo…un vrai parc d’attraction !

Comme l’an dernier, la plupart des circuits avaient été pensés avec deux catégories : une version extrême et une version aventure, plus simple, offrant ainsi la joie de se faire la main avant de jouer aux véritables casse-cous. 
Ici des petites bosses, là des cailloux, ici un parcours au milieu des arbres, là encore des grosses grosses bosses et bien sûr The bourbier de son vrai nom « la vallée humide ».

Vincent aka Le Motarologue est comme mimi-cracra. L’eau elle aime ça….

Tu m’étonnes Simone, pour humide elle l’était la vallée ! 
Une vraie belle mare où ils ont été plus d’un à s’y planter tel un roseau.
Plouf. Plouf.
Sortez les cordes.

Perso, j’ai évité les grenouilles dans les bottes, ça gratte.

Cette année, petite nouveauté avec le mini-circuit de pit bike.
C’est drôlement rigolo ces petites motos, ça pétarade à 50 cm du sol et ça envoie tout de même du bois si t’oublies de démarrer en 3ème.
Tournicoti, tournicota, on a bien rigolé avec Laurie, deux vraies déesses au milieu des boudins… gonflables of course.


Laurie et Sophie font les débiles.

Si l’an dernier, grâce au March Moto Madness, j’avais eu le plaisir de découvrir JPG (et je ne parle pas du fichier photo ni de Jean Paul Gautier mais bien de Jean Pierre Goy), cette année ce fut David Frétigné en personne qui nous a fait l’honneur de sa présence. Trop chouette !!

Diable, quand je l’ai vu, j’ai repensé à mon stage de septembre effectué avec lui et là je me suis liquéfiée comme de la gelée, aussi nerveuse qu’un chat dans une pièce remplie de rocking-chairs.
Aie aie aie….La bonne position, le déhanchement… j’avais tout oublié.
Et oui, que voulez-vous les ami(e)s, mon corps a ses raisons que visiblement ma raison ignore. C’est un peu déprimant de se dire qu’il faut tout bien ré-apprendre mais finalement au fur et à mesure de la journée, je crois avoir retrouvé un peu les sensations à défaut du style et de la technique.
Pour ça, faudra repasser dans quelques mois.

Heu salut Adrien…moi c’est sophie….

Du coup, petite aparté, avec tout ça, je me demande si en 2019, nous n’aurons pas droit au super beau pilote Adrien Van Beveren, auquel cas, entre nous, mes chers poulets, je pense qu’il risque vraiment d’y avoir de la poulette au MMM. Bref, ne nous emballons pas, les filles. 

Si je fus un peu rouillée dans la terre, je ne fus pas trop nulle en version escargot à l’épreuve de lenteur. 
Malheureusement, « la » gastéropode blonde que je suis n’avait pas pigé qu’il y’avait un concours ! Si elle l’avait su, bourrique comme elle est, elle se serait entraînée pendant toute la matinée.
L’an prochain, j’arracherai la victoire !!

Tranquille Emile…..

Au lieu de ça, je suis allée dans les chemins, tralali, tralala, en optant pour la petite balade de 30km.
Au March Moto Madness, il y a 3 balades au choix :  30, 50 ou 70 km et c’est bien cool.  Armée pour la première fois d’un gps tripy (bien pratique ce truc et hyper facile à piger) j’ai joué à l’ouvreuse avec Sonia et Axelle dans les petites ornières et un chouette passage de gué.
Une fois encore, j’ai mis le style de côté pour privilégier, malgré moi, le côté ridicule en y allant bien franchement en mode tsunami et poussez-vous les batraciens, Sophie arrive !

 

Voilà, MMM ça pourrait vouloir dire Moi et ma Moto dans la Merde..et bien non…

En effet. Et je vous donne même mon avis : cet événement est vraiment l’idéal pour toutes celles et ceux qui souhaitent débuter en off-road ou tout simplement se remettre en selle avec la venue du printemps. 

Un seul regret, n’avoir pu rester, pour raison perso, qu’une seule journée. 🙁
En effet, j’ai cru comprendre que le soir, la bonne ambiance était encore montée d’un cran avec un chouette bœuf musical entre motards mélomanes…
Une orchestration parfaite jusqu’au bout ! 

Petit clin d’oeil à mes consoeurs, pardon, confrères : 
– Vincent Motarologue
– Braap
– Asphalt therapy

Plus d’infos sur les événements Cocoricorando : www.cocoricorando.fr

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